| Trois associations, Breizh Insertion, Rebonds! et le DAHLIR, collaborent pour mener un nouveau projet, Impact Social par le Sport, avec pour ambition de travailler sur le champ du socio-sport.
Développer et partager des travaux de recherche et des outils pratiques dans le champ du socio-sport à destination des pouvoirs publics, des acteurs du mouvement sportif, du champ social et sanitaire, de l’éducation… C’est l’ambition du projet “Impact Social par le Sport” mené par trois associations : Breizh Insertion Sport, DAHLIR et Rebonds! avec le soutien du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires et du Pôle Ressources National Sport et Innovations.
Impact Social par le Sport : des valeurs partagées.
À l’origine du projet, une rencontre : celle des trois associations qui forment le consortium du projet Impact Social par le Sport. En 2019, à l’occasion d’un colloque organisé par le Pôle Ressources National Sport Education Mixité et Citoyenneté, à Aix-en-Provence, les trois fondateurs se rencontrent. Le thème de l’événement était consacré à l’activité physique chez les publics éloignés de la pratique sportive. Très vite, l’envie d’avancer ensemble naît autour de valeurs partagées, comme le résume Erwan Godet – Directeur de Breizh Insertion Sports :
De l’authenticité, du dynamisme, de l’inventivité, de la créativité et… de l’adaptabilité !
Auxquelles s’ajoutent l’engagement, la rigueur et l’honnêteté, des valeurs fondamentales pour Sanoussi Diarra, délégué au développement de l’association Rebonds!. Si les trois associations fonctionnent de façon différente, toutes ambitionnent de toucher les publics les plus éloignés de la pratique sportive. C’est ce qui les a rapprochées dans un premier temps : le côté « public » et « pratique sportive », avec une volonté marquée de placer les bénéficiaires au centre du parcours, précise Pierre-Emmanuel Baruch, directeur du DAHLIR. Ce dernier a rejoint le projet initié par Breizh Insertion et Rebonds! plus tardivement, dans une logique d’alliance « pour être plus forts ensemble ! ». En ce sens, le soutien des deux ministères est important et rassurant pour développer ce projet, comme le soulignent les trois fondateurs des associations.
Certains travaux permettront de disposer de livrables à court terme, précise Sanoussi Diarra, co-fondateur et délégué au développement de Rebonds!, mais ce qui porte la mesure de l’impact social du sport nécessite un temps plus long. Le travail avec les laboratoires de recherche SHERPAS, VIPSS et IFERISS, formalise et donne ce poids scientifique indispensable pour s’affranchir de cette logique de discours !
Le socio-sport : une démarche spécifique.
Car aujourd’hui, si des marqueurs fondamentaux précisent les domaines d’actions, il n’existe pas de définition formelle du socio-sport, un champ d’intervention récent et transversal.
De mon point de vue, il s’agit d’un pas de côté, résume Erwan Godet. L’activité sportive n’est plus orientée vers sa finalité propre. Il s’agit d’un outil au service de dispositifs d’accompagnement social.
Parmi les indicateurs prépondérants d’une activité socio-sportive, Sanoussi Diarra en dénote plusieurs : la capacité à formaliser une méthodologie du projet qui intègre des objectifs éducatifs et sociaux, des compétences spécifiques, des alliances avec des partenaires (ex : travailleurs sociaux, Education Nationale, famille…), la création d’une démarche pédagogique singulière et bien-sûr la nécessité de connaître et caractériser les publics accompagnés.
En bref, l’objectif est d’aller toucher des publics qui ne pratiquent pas ou peu d’activité physique et de faire émerger, au-delà de la pratique sportive, d’autres dynamiques qui peuvent être du domaine sanitaire, social, de la parentalité, de l’employabilité…
Des journées nationales d’étude et de formation pour partager et mobiliser autour du projet Impact Social par le Sport
Ainsi, la finalité du projet Impact Social par le Sport sera de faire en sorte que le socio-sport soit davantage reconnu qu’aujourd’hui, en le définissant et en justifiant l’impact des actions mises en place. Un véritable enjeu pour les structures du mouvement sportif, les acteurs du champ social et sanitaire, de l’éducation mais aussi pour les pouvoirs publics.
Il y a une volonté de pouvoir définir en quoi ce qu’on fait au quotidien a un impact sur la personne, son bien-être, mais aussi en termes d’employabilité, par exemple, rappelle le directeur de l’association DAHLIR. Durant les trois prochaines années, les étapes clés qui vont permettre de développer le projet seront :
– La définition du socio-sport d’un point de vue scientifique,
– La création d’outils développés notamment à partir de l’accompagnement de clubs
– L’observation, l’analyse et l’évaluation de nos actions par les laboratoires de recherche.
Rendez-vous les 8 et 9 décembre, au CREPS des Pays de la Loire :
Cette première année est consacrée au démarrage du projet. Les 8 et 9 décembre prochains, au CREPS des Pays de la Loire, le consortium formé par les trois associations et le PRNSI organiseront les premières journées nationales d’étude et de formation en socio-sport, avec le soutien des deux ministères. L’occasion de partager l’aboutissement des travaux engagés cette année et surtout de mobiliser davantage d’acteurs autour de ce projet.
Vous pouvez d’ores et déjà vous pré-inscrire à ces journées via ce lien et être tenu au courant des avancées du projet Impact Social par le Sport en vous abonnant à notre newsletter.
